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Tome 3 de la trilogie de Paul

- You don't have any dog ?

- No, I don't

Le décor était planté, cette petite musique inchangée depuis que Paul naviguait le rassurait. Il était bien en Irlande. Le quai de pavés luisants allait jusqu'à une rangée de petites maisons de deux ou trois étages, peintes de couleurs improbables... bleu... rouge... rose... ; A croire que toutes les fins de pots dont les Français, sûrs de leur bon goût, ne voulaient plus, terminaient en Irlande. Par bonheur et par intelligence, les Irlandais n'avaient pas encore donné les clefs du pouvoir à quelque architecte des monuments historiques qui, comme en France, les aurait convaincus de la pertinence à utiliser un gris-taupe ou un beige-clair.

Sur le drap blanc tombé du ciel les jours de grand beau temps, ils se plaisent à reproduire des couleurs que la nature leur refuse. Ces couleurs sont un bras d'honeur adressé aux Dieux. Paul aimait cette résistance, il se sentait proche de ces gens habités par une furieuse envie de repeindre le décor.

 

Dans "Le miroir aux alouettes", Paul et Goldrush passeront de l'Irlande à Chausey et de Port Camargue à l'Afrique avec pour seul cliente une valise ; Objet au contenu d'une banalité confondante. Il faudra attendre les dernières pages pour comprendre son utilité. Mais pour comprendre aussi le parcours de ce fantasque personnage de passage sur terre et pour fermer la trilogie de Paul. 

Le miroir aux alouettes Tome 3 de la trilogie de Paul

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