Tome 2 de la trilogie de Paul
Un clodo semblait monter la garde devant le bateau. Ce type d’individu avait toujours placé Paul en situation délicate avec sa conscience.
Cinq mètres.
Il ne restait à Paul que deux solutions : passer devant son bateau sans ralentir ; ce qu’il trouva immédiatement stupide ; ou, sans accorder la moindre attention à cet individu, passer du ponton au bateau, dans le même pas en jouant l’homme pressé.
Trois mètres.
Avec violence, une odeur aigre dans laquelle se mêlaient les remugles des moisissures de l’abri qu’il venait probablement de quitter et les effluves d’une sueur ancienne, fit rebondir Paul dans sa trajectoire et le fit opter pour la fuite discrète, en passant dans le dos de ce pauvre hère toujours immobile.
Un mètre.
Avec souplesse l’épouvantail se mit en mouvement, entamant une rotation qui le plaça face à lui.
– Paul, je suppose ?
Pendant un instant, Paul imagina faire croire qu’il ne comprenait rien, ou qu’il était sourd et muet. Il s’apprêtait à imiter Bernardo, le fidèle assistant de Zorro, au moment où sa conscience lui souffla : n’ajoute pas le ridicule à la lâcheté.
Où cette nouvelle rencontre va-t-elle mener les pas de Paul ?
La bouteille de K2r aura-t-elle raison de toutes les taches ?
L'autre côté du miroir Tome 2 de la trilogie de Paul
taille 13 X 20.5 cm 213 pages